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13 mai 2012

Dérapage ?

J’aurais pu aller à Molenbeek, cela aurait été plus près. C’était plus court pour me déplacer à l’étranger " Qui parle avec autant de nuance et de diplomatie ? Le leader d’un nouveau parti extrémiste belge ? Non. Le ministre belge des Affaires étrangères : Didier Reynders. Deux remarques tout d’abord.

1. On connaît bien, on apprécie parfois, l’humour ravageur de Didier Reynders. C’est à la fois sa force et sa faiblesse. Il prend tout (sauf les critiques à son encontre) à la dérision.

2. Loin de nous l’idée de croire que l’intégration de certains immigrés dans certaines communes se fait toujours dans l’harmonie. Il y a des problèmes réels que l’on sous-estime et que l’on néglige. Des quartiers sont devenus difficiles à vivre. Et il est plus facile de nier ces problèmes quand on n’y est pas confronté. Cela étant dit, la déclaration de Didier Reynders constitue un dérapage verbal inacceptable. Le ministre s’en est d’ailleurs rendu compte : "Si mes propos ont heurté, je le regrette", a-t-il dit pour tenter d’éteindre l’incendie que ses propos avaient déclenché. Dès lors, posons-nous ces questions :

Didier Reynders a-t-il livré le fond de sa pensée ou a-t-il tenu des propos électoralistes ? S’il a dit ce qu’il pense, l’on est à présent fixé sur ses convictions profondes. S’il s’est contenté de tenir un langage digne d’un parti extrémiste, en prévision du scrutin communal, on ne peut qu’être atterré par tant de maladresse. Car les électeurs préfèrent toujours l’original à la copie.

Didier Reynders a-t-il perdu son sang-froid ? S’il ne parvient plus à résister aux provocations de Philippe Moureaux, il est grand temps que notre ministre des Affaires étrangères change de compétences... ou de métier.

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